Le miel des trois compères

Textes : Richard Marnier ; illustrations : Gaëtan Dorémus – éditions du Rouergue -2014-

 

Ouh lala lala… ça commence à bien faire là ! « L’ours en eut assez. Il appuya sur un gros bouton rouge et fit tout exploser. »
Oui, mais assez de quoi ? Trois compères : un renard, un loup et un ours sont dans la forêt et trouvent du miel.
Et c’est le plus malin qui le mangera en premier. Bon, le plus malin, ce n’est pas toujours le même, hein.

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…subtilement différents, mais que la narration suit quand même son cours. Il y a donc bien un début, la balade en forêt, un milieu, quand tout explose, et une fin. Ah mais non, je ne dis rien, vous le savez bien.

Le fil rouge de l’histoire, c’est le rayon de miel, jaune, orange, brillant, lumineux, un vrai rayon de soleil, chaud et chaleureux. Ce sont les couleurs, le trait, la technique de dessin (gravure il me semble) et l’impression, le choix du papier qui donnent ce sentiment de chaleur dans le livre.

Et puis les regards en coin des personnages attirent le nôtre, de regard et attisent notre envie de savoir par quelle mystérieuse fourberie le plus malin va réussir à manger le miel.

Jalousie, convoitise, gourmandise, méchanceté, crime….
Hmmm, bonne lecture !!

 

Lisa Bienvenu

 

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le dernier des géants Le dernier des géants

de François Place

 

Ils sont les derniers, mais un homme, Archibald Leopold Ruthmore, va réussir à les rencontrer.
C’est en achetant, sur les docks, une énorme dent couverte de gravures étranges, que la curiosité de l’anglais est émoussée. Il s’enferme dans son cabinet d’études. Il observe, il cherche et un jour il part à l’aventure, avec son précieux carnet.
Ce livre est très connu dans « le milieu de la littérature jeunesse » et puis aussi chez de nombreux adultes voyageurs ou pas, mais sensibles à la littérature de voyage.

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…je le dis là, parce que je me suis un peu entretenue avec François Place ce week-end du 12 -13 mars à St Marcellin et que du monde m’a dit ne pas connaître et le découvrir avec bonheur.

Ouf !, ce livre est donc encore un peu un loup noir.

En 2012, les derniers géants ont eu 20 ans, alors les éditions Casterman ont sorti une nouvelle édition : limitée et enrichie de 16 pages contenant des observations, des histoires sur ces si mystérieuses gravures. Le livre a toujours le format du carnet de voyage, mais la couverture est plus douce et le papier plus épais, ce qui en fait un objet d’autant plus exceptionnel.

C’est une histoire inoubliable qui parle de la passion de la découverte, du désir de partager, du besoin de laisser des traces pour ne pas oublier… de tous ces sentiments, ces envies qui nous habitent, nous constituent, qui font de nous des êtres doués de réflexion, de compassion, de bienveillance. Qui peuvent aussi causer notre perte.

On s’était dit que François Place était un ethnographe de l’imaginaire, pour de vrai.

 

Lisa Bienvenu

 

Et voilà le site de François Place

 

 

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Podcast de l’émission :

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