Le petit chaperon rouge
Charles Perrault / Jacob et Wilhelm Grimm, Joanna Concejo, Notari
Suivre les pages du livre, en en parlant tranquillement, sans s’arrêter sur chaque page. Raconter l’histoire des images puisque celle des textes est connue.
Les pages de garde, entrée et sortie de la forêt.
Les 2 versions sont présentes. Continuité visuelle, forme un ensemble, pas l’impression que ce sont 2 histoires différentes. Broderie, temps, les chemins, la forêt touffue, lieu où l’on se perd, le choix, l’ambigüité, le regard du petit chaperon rouge et du loup. Le choix de notre version aussi.
Curieusement, version de Perrault : images plus rassurantes, le jeu, l’amusement, la bienveillance. Version des frères Grimm : regards très ambigus du loup, un loup qui fait peur, qui est impressionnant.
Ce livre-là, avec d’autres versions, parmis celles que je connais, comme celle de Thierry Dedieu au Seuil ou celle de Jean-Jacques Fdida et Régis Lejonc chez Didier jeunesse, donne au conte toute sa richesse, sa grandeur, son « sens », celui du mystère. Joanna Concejo, en nous donnant son interprétation graphique de ce conte si célèbre, nous restitue toute son ambiguité. Ce sont ces images, son trait, son choix de ne pas interrompre visuellement les 2 versions qui nous donnent cette impression.
Le crocolion
un documentaire animalier de Antonin Louchard, Thierry Magnier, 2013
Parce que les enfants posent beaucoup de questions… Auxquelles nous répondons….enfin… presque toutes…. Il y a une chose en tout cas que Titi sait et que nous parents ne savons pas…